lundi 12 janvier 2015

Dites NON aux banques de sperme



En grande demande

           Traditionnellement, que ce soit dans l'optique de la survie de l'espèce ou celle de la continuité d'une culture ou d'un gène spécifique, fonder une famille était considéré comme une obligation et on voyait d'un mauvais oeil les hommes et les femmes qui ne s'y conformaient pas. 
  Ça, c'était jadis- avant la modernité, la mécanisation, l'explosion industrielle et la découverte de l'or noir comme moteur énergétique. Poussée par ceux ci, en un seul centenaire, l'Humanité est passé d'un milliard d'âmes à plus de 7 milliards- un chiffre astronomique qui taxe durement nos ressources, notre environnement, notre qualité de vie et qui menace toutes les autres espèces de la biosphère. 
   Clairement, l'Humanité n'a pas besoin de plus de bouches a nourrir, de consommateurs de biens et de ressources et d'utilisateurs d'espace.  L'espèce se porte bien. Trop bien, en fait et nombreuses sont les voix qui prônent une réduction de l'effectif humain global. 
  Les banques de sperme. donc, ne répondent pas au besoin impératif d'assurer la survie de l'espèce. D'un point de vue humaniste, du fait qu'elles contribuent à augmenter artificiellement un problème déjà naturellement hors de contrôle, devrait d'ores et déjà suffire à les rendre suspecte, voire toxiques. 
  Mais l'altruisme n'est pas la plus grande des qualités humaines. Alors voyons voir pour quelles raisons égoïstes un homme devrait refuser tout contact avec une banque de sperme.

    1- Pas d'argent à faire là

    S'il est vrai que dans certains pays un homme doté d'une bonne génétique puisse très bien gagner sa vie en donnant son sperme, rien ne saurait être plus faux pour les hommes du Canada.  En effet, Depuis le 4 mai 2004 il est interdit d'acheter le sperme du donateur. Au mieux, la loi C-6 permet aux banques de sperme de rembourser aux hommes leurs frais de déplacement. Si, comme moi, vous habitez une grande ville, votre gain monétaire pour vos efforts et votre perte de temps sera de l'ordre de 5$. 

    Qui plus est, si votre intention est de contourner les cliniques officielles et offrir votre sperme contre une somme donnée, écoutez attentivement la vidéo ci dessous. Même après avoir signé une résiliation de droits et de responsabilités à l'endroit de la fillette qui résultera de son don, le bougre devra casquer des centaines de milliers de dollars aux lesbiennes qu'il souhait aider.
 



 Messieurs, votre appât du gain est mieux servi par un bon emploi. 

   
  2- Vous n'êtes pas une bête de ferme.

  En contribuant du sperme, vous contribuez aussi à la déshumanisation de l'homme en vous abaissant au statut d'étalon, de bête de ferme.
Un stud, c'est un cheval.
   D'un point de vue parfaitement égoïste, l'homme a tout à gagner a être respecté dans son intégralité. Au même titre que les femmes s'insurgeaient à juste titre d'être reléguées au rang de  vulgaires mère-pondeuses, les banques de sperme contribuent à réduire l'homme à sa plus simple fonctionnalité: une machine a générer des enfants-  un bien monnayable et anonyme, dépourvu d'émotions, de pensée, de personnalité et d'originalité. Un objet de consommation sans âme et sans visage. 
  Je ne crois pas avoir besoin de m'épandre longuement sur les méfaits d'être perçu et traité comme un objet plutôt qu'une personne à part entière. Je pointerai simplement l'attention du lecteur vers la traite des Noirs, achetés et vendus sur la voie publique tels des vaches, des cochons et des... chevaux. 
  Un homme qui contribue aux banques de sperme contribue à sa propre objectification et déshumanisation en dissociant sa fertilité de sa pleine personne et en se mettant sur un pied d'égalité avec le stud, l'animal de ferme qu'on parade devant la jument lorsqu'on veut produire un rejeton et qui disparaît du décor une fois l'insémination accomplie. 
  (Note: J'ai essayé autant comme autant d'inclure la vidéo si célèbre de la montée de la jument tirée des Filles de Caleb, ce méga-hit de la télévision québécoise, où l'on pouvait voir le contraste profond entre l'acte bête et sans amour des chevaux juxtaposé à la relation amoureuse complexe et parfois très subtile qui se développait entre Émilie et Ovila  Malheureusement, la seule version trouvée ne pouvait être copiée et reproduite. Dommage. Les images-  particulièrement celles-ci- expriment parfois mieux un point que le langage, souvent,  peine à décrire adéquatement.  Aucune femme du Québec n'associa jamais Ovila à la bête dans l'enclos. Je doute qu'on puisse dire la même chose pour celles qui magasinent notre sperme.)

 Une question de sécurité

  La vie n'est pas un jeu vidéo. Il n'y pas de potion miracle pour nous redonner de la vie; pas de  medkit  pour nous refaire un membre perdu et  nul cléric haut niveau ne viendra nous ressusciter une fois mort.  Sachant cela et parce que nous aimons nos vies et notre santé, deux faits sont très importants à retenir:
 1- En tant qu'hommes, statistiquement, nous formons la majorité des victimes des crimes les plus brutaux,
 2- Les familles sans père  sont des machines à fabriquer des délinquants et des mésadaptés.
  Le Conseil Canadien du Droit des Enfants cite ces statistiques  pour les enfants issus de foyers dont le père est absent (fatherless homes). Ils constituent:
  1. 72% des meurtriers adolescents
  2. 60% des violeurs
  3. 70% des enfants emprisonnés
  4. 2 fois plus enclins à décrocher de l'école
  5. 11 fois plus enclins à devenir violents
  6. 75% des suicides adolescents
  7. 80% des hospitalisés psychiatriques
  8. 90% des fugueurs
   (sources: FBI, US Bureau of Census, National Father Initiative)
  1. 8 fois plus enclins de faire de la prison
  2. 5 fois plus enclins au suicide
  3. 20 fois plus enclins à éprouver des problèmes de comportements
  4. 20 fois plus enclins à devenir des violeurs
  5. 32 fois plus enclins à fuguer
  6. 10 fois plus enclins à la toxicomanie et l'alcoolisme
  7. 9 fois plus enclins à décrocher de l'école
  8. 1/10 ieme enclins à obtenir des A à l'école
 (source: Institute for the Study of Civil Society- U.K.)

 informez vous d'avantage ici:  http://www.canadiancrc.com/default.aspx
  

   A cela s'ajoute la réduction d'incidence de violence et d'abus sexuels commis par la mère lorsque le père est présent pour les protéger, soit par dissuasion, soit par contention (un acte criminel maintenant- faut surtout pas toucher à madame!) soit en détournant vers lui la violence de la mère et je passe sous silence toutes les vertus associées à un modèle masculin présent et actif dans la famille.



     Sachant que les premiers clients des banques de sperme sont, dans l'ordre,  les couples lesbiens, les femmes seules, les couples homosexuels et, en tout dernier, les couples hétérosexuels souffrant d'infertilité, il apparaît clairement qu'en contribuant aux banques de sperme, nous contribuons aussi à augmenter le nombre de foyer sans père et, en accord avec les statistiques sus mentionnées, à créer une génération d'enfants criblés de problèmes d'adaptation et de comportements majeurs, incluant la violence, la toxicomanie et les troubles comportementaux qui sont à la base du comportement criminel.  Bref, nous aidons à créer la prochaine génération d'humains qui nous tuera, nous volera, nous assaillira,  nous battra et, de facon générale, nous rendra la vie dure, voire impossible.

En conclusion, être donateur de sperme contribue à:

 - La surpopulation du globe et toutes les problématiques qui s'y rattachent
 - La déshumanisation de l'homme
 - La trivialisation du rôle de père et l'importance de celui ci dans l'éducation des enfants
 - La création d'enfants mésadaptés, instables, suicidaires, violeurs et meurtriers
 - L'augmentation du taux de violence envers les hommes (et les femmes, quoique moindre)
 - Le nombre de décès masculins et, de façon plus générale, 
 - L'instabilité sociétale

       Par soucie d'équité argumentative, je vous laisse avec cette vidéo qui présente exactement le point de vue inverse. à vous de juger.









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