mercredi 6 mai 2015

Le Kennedy Renversé ou Que doit-on à une société qui ne fait rien pour nous? (Pt.1)

 Qui ne se souvient pas de la célèbre citation de John Fitzgerald Kennedy dans son discours inaugural, en 1961: "Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous; demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays!"
  Cette citation aura inspiré toute une génération et aura, entre autre, permise de mettre deux hommes sur la Lune en inspirant le peuple Américain à PARTICIPER activement dans et pour sa société.



La société a bien changée depuis et les bouleversements sociaux profonds qui l'ont secouée  nous force aujourd'hui l'homme de 2015 à reformuler cette question: Que doit-on à une société qui ne fait absolument rien pour nous?
 La réponse est d'une simplicité aussi brutale qu'aberrante et résout bien le portrait désastreux de la société moderne: rien du tout!
   Kennedy souhaitait que les citoyens s'engagent et participent activement à l'élaboration de l'Amérique des années '60. Que ce soit en Droit Civil, en Politique, en Science & Technologie ou militairement, Kennedy avait comprit que la clé du succès résidait dans une population  qui s'injecte professionnellement à fond et de plein gré. Et à cette époque, même si cela ne fait partie que du non-dit, Kennedy s'adressait  aux hommes de sa nation puisque c'est eux qui formaient la très grande majorité de la force professionnelle, intellectuelle, scientifique, sociale et militaire de l'Amérique.  Il aurait très bien pu dire "Messieurs, ne demandez pas ce que votre pays..." que son discours n'en aurait été que plus précis. 
  Mais aujourd'hui? Les hommes modernes ont-ils la moindre raison de s'investir a fond pour aider leur nation? Ont-ils la moindre raison de croire que ces efforts permettront la création d'une société plus forte, plus avancée, plus juste et plus prospère?
 Allons-y point par point.
  Militairement  Depuis l'avènement du féminisme, les forces armées autant américaines que canadiennes s'enfoncent dans une médiocrité sans cesse grandissante en acceptant parmi leur nombre des recrues moins qualifiées, moins capables, sous-entraînées et sur-évaluées. Cela est aussi vrai dans l'armée que dans les forces policières où, systématiquement, les hommes sont tenus à des standards d'excellence A et leur contrepartie féminine , à des standards d'excellence B et ce même si leur travail en bout de ligne est exactement le même. Alors qu'avant, les hommes soldats ou policiers pouvaient compter sur une compagnie tout aussi capable qu'eux-mêmes, ils doivent maintenant, à cause de manoeuvres politiques, constamment mettre leur vie, leur santé et leur bien-être entre les mains de soldats/constables inférieures et trop souvent incapables des efforts requis.
   Qui plus est, le système d'évaluation "différé" de la performance (une autre belle invention féministe) est biaisé en faveur des recrues féminines, ce qui les favorise pour les promotions. Ainsi, une soldate courant le mile en 3m30 obtiendra un meilleur score qu'un homme le courant en 3m. Il est plus rapide mais arrivera bon deuxième dans l'échelle promotionnelle. 
  Compte tenu de ceci, pourquoi diable un homme voudrait-il se joindre aux forces de l'ordre sachant que le pouvoir politique (sa nation) le tient a de plus hauts standards d'excellence sans le payer plus cher, n'hésite pas à mettre sa vie et sa sécurité en danger en l'obligeant à s'acoquiner avec des partenaires moins compétents et se verra constamment dépassé dans son avancement par des soldates moins performantes que lui?  
  A moins d'être un ultra patriote aveugle et innocent, pour la recrue masculine, les forces de l'ordre modernes sont un piège-à-cons et il est tout à son avantage de s'en tenir loin. Ici, notre société ne se contente pas de ne rien faire pour nous, elle nous nuit activement pour des raisons purement politiques!



Sous-entraînée, sur-évaluée, incapable de transporter un camarade sur ses épaules mais deviendra rapidement votre supérieure
 Et la situation n'est pas plus reluisante chez les pompiers.

http://julieborowski.com/woman-to-become-ny-firefighter-despite-failing-fitness-test/
Activisme et Droit Civique

À l'époque de Kennedy, L'Amérique est en pleine effervescence civile. La population Noire,  à peine mieux traitée que des animaux depuis toujours- et souvent bien pire- n'en peux plus et se soulève pacifiquement dans un grand bouleversement qui prend tous les citoyens à partie. Sous le leadership  et les superbes discours du regretté révérend Martin Luther King- et faisant écho à l'imprécation de Kennedy en '61- toutes les couches de la nation Américaine sont appelées à participer à cette grande révolution pacifique. Hommes,  femmes, noires, blancs, Catholiques , Protestants ou athées - tous ont une raison et un devoir moral de participer.. Nul n'est identifié comme une ennemi à abattre et Docteur King est très clair à ce sujet dans son discours le plus connu "I had a Dream!" (ci-dessous): "Notre militance ne doit pas étancher sa soif de liberté dans la coupe de  la haine et de l'hostilité. Elle ne doit pas nous mener vers la suspicion des blancs, comme en atteste du contraire leur présence nombreuse avec nous aujourd'hui""



Un orateur hors du commun, Un discours immortel


 Un demi siècle plus tard, l'activisme civique ne ressemble plus en rien à l'essor humaniste et parfaitement valide de la population Noire. Celle-ci s'est littéralement fait voler son moment par un groupuscule de femmes blanches, bourgeoises et blasées qui, libérées de leurs tâches quotidiennes via les richesses que font pleuvoir sur leurs épaules leur mari, se lamentent de leur spleen existenciel sur les divans de leur psychanalystes. Le mouvement féministe est né et, depuis, personne d'autre n'a droit au chapitre. 
  50 ans plus tard, il est aisé de voir qui, entre l'esclave qu'on fouettait et lynchait et la blanche princesse des banlieues, qui de ces deux victimes la société politique à jugé bon d'écouter, d'aider et de "libérer". 
  Tandis qu'on tire encore des noirs non armés dans le dos à bout portant (Ferguson); qu'on en arrête, brutalise et, ultimement, assassine pour avoir osé avoir regardé un policier dans les yeux (Baltimore), que la majorité des pauvres et de la population incarcérée aux U.S. sont des noirs, l'activisme social moderne, appuyé en force par les média de masse, à été co-opté par le mouvement féministe. Pourquoi se soucier de ces hommes noirs assassinés quand un blanche bourgeoise  n'a pas encore son poste assuré sur le C.A. d'une des compagnies du Fortune 500?
  L'activisme féministe, à force de mensonges, de discours haineux et victimaires, de statistiques dopées, d'analyses cyclopéennes, de tordage de bras politique et d'un protocole d'intimidation physique et émotionnel rodé au quart de tour à réussi à supplanter tout autre agenda et à braquer le projecteur politique sur leurs seules personnes. Au Québec seulement, des dizaines de milliards de $ de fonds publics (et Dieu seul sait combien en fonds privés) ont été et continuent d'être engloutis pour la "cause" de cette élite- la pauvre femme blanche martyrisée par le Patriarcat  depuis la nuit des temps (sic). 
 Cet activisme prend mille et une forme: équité salariale, procréation assistée gratuite, accès et gratuité à l'avortement; parité homme-femme aux cabinets ministériels, parité dans les conseils administratifs des grandes entreprises, parité dans les métiers non-traditionnels, subventions pour des chaires d'études féministes, subventions pour des cercles de fermières, subventions pour des centre d'aides pour femmes en difficultés, subventions pour jeunes femmes voulant étudier en sciences, subventions pour plus de recherches sur le cancer du sein ou du col de l'utérus, subventions pour... La liste est quasi infini et le récipiendaire de tous ces transferts d'argent ne peut et ne saurait être autre chose qu'une femme. 
  Qui plus est, alors que Martin Luther King exhortait sa militance à repousser la haine, l'hostilité et la suspicion comme mode de révolution, le mouvement féministe s'en nourrit journellement. En texte, sur panneaux de revendications, en vêtements, en vidéos sur Youtube, par annonce publicitaire à la télé, la radio, le net et dans les journaux, la haine et le mépris féministe envers l'homme étranglent nos média de communications à un tel point que nous semble maintenant naturelle, voire méritée.
Le capitalisme version féministe: haine à vendre, pas cher!

   
Et un petit assaut testiculaire- merci!

  Dans une société où la haine, le mépris et la violence contre les hommes sont si profondément ancrés dans le tissu social qu'ils sont utilisés comme outils commerciaux ou des incitatifs à la consommation; où la violence contre les hommes est considérée comme "drôle" ou inconséquente (souvenez-vous à quel point on a ri du swing de Elin Woods quand elle a asséné Tiger de coups de baton de golf pour l'avoir trompé) et que moindre action masculine pour faire valoir ses droits d'homme ou de père sont immédiatement qualifiée "d'hurluberlu" ou rejetés massivement du revers de la main- est-il ensuite étonnant que l'homme moderne n'ait plus la moindre envie de participer à quelqu'autre forme d'activisme que celui qui mettra d'autres hommes en garde contre la folie du monde moderne?
   Kennedy et Luther King nous enjoignaient de se joindre et de lutter pour une meilleure société. L'homme moderne en est rendu à enjoindre ses confrères à s'en retirer, ne pas y participer et s'en protéger à tout prix.